927. FAIS QUELQUE CHOSE !

Cette sentence est très sérieuse vous ne trouvez pas ? Une chose est sûre : le Royaume n’aime pas l’oisiveté ! Dans le Royaume il n’y a pas de tire-au-flanc qui dure ! Selon notre verset et le suivant, après trois ans, il y a encore une période probatoire d’un an et puis : C’EST FINI !

Paul donnait un triste portrait des femmes oisives mais cela nous concerne aussi mes frères : « Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison ; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire » (1 Timothée 5.13). Le mot grec « argos », traduit par oisif veut dire exactement : ne rien faire. Donc si nous avons donné notre vie à Christ, cela veut dire que nous devons porter du fruit, c’est-à-dire, dans ce contexte, faire des œuvres.

Je dis : dans ce contexte, car quand le Seigneur nous a dit que c’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre, Il parlait de « l’être ». Un bon arbre porte de bons fruits mais un mauvais arbre porte de mauvais fruits. C’est la nature de l’arbre qui définit la qualité du fruit. Dans ce sens, nous parlons ici du caractère de la personne et de la maturité du fruit de l’Esprit en elle. Mais dans Jean 15, Jésus a dit ceci : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche » (versets 1 et 2). Ensuite Il dit : « Car sans moi vous ne pouvez rien faire » (verset 5). Dans ce contexte nous avons affaire au « faire », sans jeu de mots.

Tout cela pour dire que si nous sommes paresseux pour le Royaume, notre vie va être écourtée. Ce n’est pas une menace, c’est un fait. Toute la création a été faite pour un but (Proverbes 16.4). Si nous n’accomplissons pas ce but, nous sommes inutiles et nous pensons immédiatement au figuier maudit.

« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le » nous dit Ecclésiaste 9.10. Souvent, les personnes oisives tournent en rond à la recherche de leur appel. Il suffit d’ouvrir les yeux sur les réalités et les besoins qui nous entourent pour comprendre que nous pouvons faire quelque chose. Comme le paresseux dans Proverbes 22.13, ils cherchent une excuse mais quoi qu’il en soit, le résultat est le même, ils ne portent pas de fruits. Aucune excuse ne tiendra la route face à Dieu. C’est se tromper soi-même.

Nous sommes dans des temps où le tri se fait entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas (Malachie 3.18). Dans quelle catégorie allons-nous nous retrouver ? Prenez au sérieux cet avertissement, pour l’instant, il est encore temps.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 15 août 2023 © Tous droits réservés