Nous expliquions hier la nécessité de vivre dans la lumière, dans la vérité en combattant farouchement les zones d’ombre du mensonge dans notre vie. Cet avertissement n’a pas pour but de créer de la crainte, bien qu’une saine crainte de Dieu soit salutaire, mais il a pour but de nous sensibiliser à la repentance.
Nous avons une tendance innée à minimiser les conséquences de ces zones d’ombre. Le Seigneur n’est-Il pas un Dieu de grâce ? Certainement Il l’est mais c’est aussi un Dieu équitable, juste et véridique. Quelquefois, nous interprétons les « silences » de Dieu sur notre vie comme de la tolérance, un acquiescement, Il sait combien nous sommes faibles alors Il compatit ! Détrompons-nous, notre Dieu est un feu dévorant qui est prêt à consumer tout ce qui Lui fait horreur.
A cause de cette façon de voir, nous continuons à trimbaler nos « casseroles » de moment de faiblesse à répétition. A certains moments, parce que nous arrivons à nous maintenir plus ou moins correctement, nous pensons que nous ne chuterons plus, mais une nouvelle « opportunité » s’offre à nous et nous retombons de plus belle. Nous n’avons pas réglé le problème à la racine parce que nous avons été trop conciliant avec nous-mêmes.
C’est tellement plus facile de croire à la compassion immense du Seigneur que de chercher à solutionner nos problèmes. Nous usons ainsi, nous abusons même de la patience du Seigneur. C’est aussi insensé de croire cela que de croire qu’un sportif peut être un champion sans entraînement, qu’un soldat peut gagner la bataille sans arme, une rose entre les dents et les mains dans les poches.
Bien sûr que le Seigneur a de la patience. Son amour et sa miséricorde Lui donne une patience dont on ne peut mesurer la profondeur. Justement, nous devrions trouver dans cette miséricorde l’encouragement à changer de comportements. Si nous nous retranchons derrière l’amour de Dieu pour continuer à faire ce que nous avons envie de faire, nous démontrons par-là que nous n’avons pas compris cet amour. Comprendre comment nous sommes aimés ne peut que nous contraindre à changer pour plaire de plus en plus à Celui qui nous aime, non ?
Jean le baptiste dira à ceux qui venaient pour se faire baptiser : « Prouvez donc, par vos actes, que votre désir est sincère et que vous voulez réellement changer. Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : Nous sommes les descendants d’Abraham » (Luc 3.18). Ne nous imaginons pas qu’il suffit de répéter : « Je suis chrétien, je vais à l’église toutes les semaines, je fais ceci ou cela, je crois en la croix… ». Prouvons que nous avons un désir sincère de changer en cherchant la victoire qui est en Christ. Démontrons que nous avons compris l’amour que Dieu a pour nous en vivant la pleine liberté qui se trouve dans la vérité : libre, libre, libre…
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