Nous savons que Jean fait référence au Fils de Dieu, dans notre texte, qui est devenu la Parole incarnée de Dieu. Jésus a été l’exemple parfait de la Parole, Lui-même a dit qu’Il ne faisait que répéter ce que son Père Lui avait demandé de dire (Jean 14.10), accompagné des œuvres puissantes et manifestes du crédit que Dieu donnait à ses paroles. Vous êtes-vous déjà posé la question : « Que dirait Jésus à ma place » ? C’est une très bonne question, parce qu’Il avait toujours la parole juste et à propos.
Au fil des années à son service, j’ai appris combien le Seigneur ne pense pas du tout de la même manière que nous. Nous sommes tellement habitués à penser en noir ou blanc, en oui ou non, en bon ou mauvais que nous avons « réduit » sa façon de voir les choses à nos concepts humains. Pourtant déjà Ésaïe disait « qu’autant les cieux sont élevés de la terre, autant sa façon de penser est éloignée de la nôtre » (Esaïe 55.9), en sachant que la pensée de Dieu s’exprime par sa Parole.
Devant les personnes que nous sommes appelés à aider, nous rentrons trop souvent dans nos schémas humains, nos réponses toutes faîtes et nos listes de versets toutes prêtes. Si nous voulons répondre ce que Jésus dirait à ma place, il nous faut apprendre à Le connaître dans sa façon de s’exprimer, dans sa façon de voir les choses et surtout comprendre que sa Parole a toujours trois objectifs, ceux de 1 Corinthiens 14.3 : faire progresser dans la foi, encourager et consoler. Oui Jésus a eu aussi quelquefois des paroles très dures, mais elles étaient toujours destinées à ceux qui justement auraient dû démontrer cette grâce de la Parole et qui en avaient fait des rudiments humains, la lettre qui tue, bien loin du cœur du Père.
Proverbes 25.11 nous dit : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, Ainsi est une parole dite à propos ». Combien nous pouvons être une bénédiction si nous laissons le Seigneur nous utiliser comme un outil d’encouragement. Ésaïe 50.4, nous dit que ce prophète avait reçu une langue exercée pour soutenir par la parole ceux qui étaient abattus. Son secret ? Il était à l’écoute ! A l’écoute de son Seigneur en premier, mais ensuite aussi à l’écoute des personnes que Dieu mettait sur sa route.
Nous sommes dans un monde qui parle, parle et parle encore. Les médias transmettent toutes sortes de messages, bien souvent très négatifs ; ces paroles détruisent, insécurisent, stressent et tellement peu sont là pour être une oreille « attentive ». Si nous voulons devenir des encourageurs, nous n’avons pas besoin de faire de blabla, juste saisir la parole à propos que Dieu nous donne au bon moment pour la personne en détresse.
Cette démarche touche tous les domaines du service de l’église, que ce soit l’évangélisation, le soin pastoral et même la prière. Je dis souvent que ma première motivation pour annoncer l’Évangile, cela doit être d’aimer les perdus comme Dieu les aime. En tant que serviteur de Dieu, est-ce que je prends le temps de voir l’impact de mes prédications ? Charles Finney disait que la première motivation de la prédication, cela doit être l’amour de nos auditeurs.
Enfin, dans le domaine de la prière, ramenons-nous au Seigneur la « liste de commission » ou prenons-nous le temps de l’écouter au moins un peu et de devenir un homme ou une femme selon le cœur de Dieu. Bien-aimés, vous pouvez faire énormément de bien autour de vous en ce jour.
Soyez pleinement bénis.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Juillet 2010 © Tous droits réservés