EN BON PÈRE DE FAMILLE !

Ce verset, même s’il concerne les qualités des anciens, nous pose un sérieux dilemme. Paul va plus loin encore dans 1 Timothée 5.8 en disant : « Si quelqu’un ne prend pas soin des siens, surtout de ceux qui vivent dans sa maison, il a renié la foi, il est pire qu’un incroyant ».

J’adresse cette méditation à tout serviteur de Dieu. Je crois qu’il y a une forte urgence à ce que nous revoyions nos priorités. D’abord chacun d’entre nous en face de cette Parole de Dieu. Qu’en est-il pour moi ? Est-ce que je prends soin correctement de ma famille, de mon conjoint, de mes enfants ? Suis-je assez présent ? Est-ce que je leur donne toute l’affection, l’écoute et le « confort » dont ils ont besoin ?

Après s’être sondé par rapport à soi, sondons aussi notre manière de « paître » les « brebis » que le Seigneur nous a confiées. Il n’est pas rare de voir des activités d’église qui ne tiennent aucun compte de ce respect de la vie de famille : réunions le soir tard ou de nuit, planning chargé de réunions de la communauté, imposition de jeûnes intempestifs et immodérés, ingérence du pasteur dans le couple, le service de Dieu dans une obéissance totale au leader placé avant toutes priorités… Bien-aimés les dérives sont nombreuses et font malheureusement très mal à la cohésion de la première cellule de l’Église : le foyer !

Un homme ne pouvant donner que ce qu’il a reçu, si son arrière-plan familial est déficient, son service sera déficient ! Nous faisons tant d’efforts pour gagner une âme, ce serait un tel drame si nous perdions nos propres enfants ! Si vous êtes célibataires pour le Royaume de Dieu, vous avez évidemment beaucoup plus de « disponibilités » et vous pouvez envisager de vivre comme Paul. Mais si vous avez charge de famille, ne vous comportez pas comme un célibataire, vous courez droit dans le mur.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Article 0643, Copyright Février 2016 © Tous droits réservés.