Nous avons vu déjà plusieurs choses au sujet de l’appel et aujourd’hui, j’aimerais m’arrêter sur ce qu’est l’appel car certains enfants de Dieu ont une fausse conception de celui-ci. Nous voyons sur la toile des ministères qui étalent leurs confort, acquisitions, je dirai même luxe. Ces personnes sont suivies et applaudies de ce qu’elles étalent. Cependant, de ce fait, certains enfants de Dieu assimilent le service de Dieu à : confort, applaudissement, beau costume, belle robe, reconnaissance, luxe, paillette et compagnie.
De véritables forteresses sont ainsi construites et l’enfant de Dieu ne voit qu’en l’appel, sa propre réalisation, son épanouissement. Comme Paul le dit dans le verset du jour, il avait appris à vivre dans le contentement de ce que Dieu lui donnait. Il dira également dans 2 Corinthiens 11.25 : « Trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme ». Voilà les conditions de service de Paul, nous sommes loin de tout ce fast !
Nous n’allons peut-être pas être battus, être lapidés… cependant il faut comprendre que le service de Dieu ira très régulièrement à l’encontre de nos désirs charnels. Si Paul a fait naufrage tout en servant véritablement le Seigneur, beaucoup d’enfants de Dieu font naufrage quand ils pensent que le service de Dieu c’est le confort, le luxe, les like et les biens.
Par ailleurs, si nous réfléchissons bien, avec quel argent tout ce luxe et confort ont-ils été acquis ? Il est plus que temps de nous comprenions que le service pour Dieu, c’est la mort à nous-mêmes et non notre réalisation.
Cela veut-il dire qu’un serviteur de Dieu n’éprouve pas de joie ? Non bien sûr que non, mais notre joie n’est pas dans nos acquis. Notre joie est d’obéir à Dieu et de Le suivre. Notre joie est de voir un être humain restauré par Dieu, transformé par la Parole de Dieu qui est toujours efficace. Notre joie est dans le fait que Dieu nous a choisis, sauvés et qu’un si grand Dieu ait décidé de miser sur nous pour être son prolongement dans un domaine et ce, malgré nos nombreuses imperfections. C’est une grâce imméritée, un cadeau merveilleux. Ne passons pas à côté de ce grand privilège à cause de notre mauvaise conception de l’appel.
Prions : Seigneur, je réalise que ma conception de l’appel a été faussée et que l’appel n’est pas ma propre réalisation. Je saisis le privilège que j’ai parce que Tu souhaites collaborer avec moi. Seigneur, je veux Te servir. Je m’abandonne à Toi.
Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 22 mai 2023 © Tous droits réservés.